Pourquoi le sommet de l’Everest est une zone d’exclusion aérienne ?

Pourquoi escalader le Mont Everest quand on peut y atterrir en avion ? Si seulement c’était aussi simple. À l’exception d’un seul homme, Didier Delsalle, un pilote d’hélicoptère d’essai français qui a réussi l’exploit le 14 mai 2005, personne d’autre n’a osé tenter l’expérience car les chances de réussite sont nulles. Après plusieurs années de préparation et des semaines d’attente des conditions parfaites, Delsalle a réussi à poser un hélicoptère dépouillé sur le sommet.

Pour le site wearethemighty.com, Eric Milzarski explique que plusieurs facteurs limitent la capacité d’un pilote à se rendre au sommet de l’Everest. Pendant une grande partie de l’année, la montagne est recouverte de vents de la force d’un ouragan et de températures négatives.

Même le survol du Mont Everest est aussi difficile. La plupart des pilotes d’avions commerciaux évitent généralement de survoler ces sommets, car il est extrêmement risqué de naviguer dans le dédale de certaines des plus hautes montagnes du monde. Tim Morgan, un pilote commercial qui écrit pour Quora, affirme que les avions peuvent voler à plus de 40 000 pieds, et qu’il est donc possible de survoler le Mont Everest qui s’élève à 29 031,69 pieds. Cependant, les itinéraires de vol habituels ne passent pas au-dessus de l’Everest car les montagnes créent un climat impitoyable.

L’HISTOIRE DE « BOEING 737 »

Selon James Durden, la route L888 est probablement l’une des routes les plus techniques et les plus célèbres. Elle traverse cette région. « Si l’on devait perdre un moteur, on commence généralement une dérive vers le bas car la plupart des avions ne peuvent pas maintenir une altitude d’écrasement élevée sur un seul moteur. » Ils vont descendre d’une altitude de 30 ou 40 pieds à environ 25 000 pieds. Il s’agit d’une descente graduelle mais obligatoire. Comme de nombreux sommets de l’Himalaya sont plus hauts que 25 000 pieds, une stratégie de sortie doit être mise en place. Si nous perdons un moteur « ici », nous nous rendons à ce point de la descente et nous sortons du L888 à partir de ce point pour échapper au terrain élevé, explique M. Durden. Les avions sont livrés avec 20 minutes d’oxygène. Si un avion perd la pression de sa cabine, les vols doivent descendre à une altitude où l’oxygène est respirable. Cette procédure est connue sous le nom de « Drift Down Procedure ». Le seul moyen d’y parvenir serait de s’écraser sur l’une des montagnes voisines. Ce n’est pas une expérience agréable.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *