Le républicain démocratique du Congo perpétue les massacres liés à la violence intercommunautaire : Source de la mission de l’ONU

Une source de la mission de maintien de la paix des Nations Unies en République démocratique du Congo a déclaré que la violence intercommunautaire pourrait avoir été la cause probable de deux récents massacres meurtriers dans la province de l’Ituri.

Le ministre de l’intérieur de la province de l’Ituri, Adjio Gidi, avait accusé les Forces démocratiques alliées, un groupe de rebelles musulmans, d’être responsables des deux attaques. Lors de la première attaque, 23 personnes ont été tuées sur le territoire d’Irumu, dans le sud de l’Ituri, mardi, puis 35 autres jeudi.

Cependant, la source des Nations Unies a déclaré à l’AFP que les attaques pourraient avoir eu lieu entre des communautés et il a ajouté qu’ils n’avaient pas « obtenu la confirmation des chiffres du bilan (des morts) ».

« Il ne semble pas que ce soit l’ADF », a déclaré la source. « Il semble qu’il s’agisse de conflits intercommunautaires. »

Des groupes armés des communautés Hema et Lendu se sont engagés dans de longues batailles de 1999 à 2007 le long de la frontière de la RD Congo avec l’Ouganda au plus fort des années de guerre du pays.

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Les représailles entre les Lendu et les Hema ont éclaté en 2017 après des années de calme relatif, alors que les tensions sur les terres et d’autres questions non résolues ont refait surface.

L’ADF, originaire d’Ouganda et créée en 1986, a prêté allégeance à l’État islamique et le groupe a approuvé certaines attaques de l’ADF ; toutefois, les chercheurs affirment qu’il n’y a aucune preuve d’une collaboration étroite.

Fin 2019, l’armée congolaise a lancé une campagne de répression contre les milices dans l’est du pays, ce qui a donné lieu à des attaques de représailles au cours desquelles des groupes armés ont tué des centaines de personnes.

Un rapport du Bureau conjoint des Nations Unies pour les droits de l’homme (BCNUDH) publié en juillet a indiqué que les attaques commises par l’ADF pourraient constituer des crimes de guerre.

Le BCNUDH a estimé qu’au moins 1 066 civiles ont été tués et 176 autres blessés, tandis que 717 autres ont été kidnappés par les combattants de l’ADF dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri depuis le début de l’année dernière jusqu’à la fin du mois de juin.

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